Suite aux annonces présidentielles du 13 avril

Vous trouverez en pièces jointes différents communiqués suite au discours du Président :

  • La ré-ouverture des écoles à partir du 11 mai : un décision hasardeuse

« En annonçant, le lundi 13 avril, la réouverture « progressive » des écoles et des établissements scolaires à partir du 11 mai prochain, le président de la République a suscité plus d’interrogations et de craintes que d’apaisement chez les personnels de l’Éducation nationale, les élèves, les parents, mais aussi parmi les collectivités territoriales et les administrations chargées de mettre en application cette décision.

Pour gagner ce pari, le président Macron promet des aménagements et des organisations spatiales spéciales dans les lieux d’enseignement afin que les risques de transmission soient limités entre les élèves et entre les élèves et les adultes. La CGT Éduc’action est très dubitative face à ces premières annonces qui semblent encore peu concrètes et très éloignées des capacités de l’État à tout faire pour assurer cette reprise dans des conditions sanitaires raisonnables. »

Lire la suite dans le communiqué de la CGT Educ’action

  • Le Guide des « bonnes pratiques » et obligations de sécurité de l’employeur

« Malgré la situation sanitaire dramatique à laquelle nous faisons face, le Gouvernement et le Patronat préparent activement la reprise d’activité dans un certain nombre de secteurs non essentiels, en s’appuyant sur la négociation de « guides sectoriels de bonnes pratiques ». Ces derniers visent à compléter les dispositions générales du code du travail relatives aux obligations des employeurs en matière la santé et sécurité des salariés dans le cadre de la crise sanitaire actuelle. Le Patronat compte ainsi s’exonérer de ses
responsabilités envers les salariés. En effet, dès lors qu’auront été négociés ces guides, le juge pourrait être influencé et avoir tendance à considérer que l’employeur a répondu à ses obligations en suivant strictement les recommandations décrites – même si elles sont partielles ou ne répondent pas aux besoins ou réalités des conditions de travail dans les entreprises. Et ce serait faire peser un risque aux salariés d’être déboutés.

Pour ces raisons, il est impératif de prêter tout d’abord une grande attention à la négociation de ces accords. Nous recommandons également aux syndicats et aux fédérations de ne pas les signer et de communiquer publiquement leurs analyses sur les manquements en matière de protection des salariés. C’est à ces conditions que nous pourrons faire valoir les droits des salariés en justice ultérieurement, et faire reconnaitre la responsabilité le cas échéant des employeurs. »

Lire la suite dans le Guide des « bonnes pratiques » et obligations de sécurité de l’employeur

  • La liste indicative Cgt des activités essentielles.

« La liste des secteurs d’activités essentielles, dont nous proposons une ébauche, a été établie pour répondre à l’urgence sanitaire liée au Coronavirus. En aucun cas, elle ne peut établir un quelconque rang de priorité ou d’importance entre les activités et les salariée-s qui les exercent. Il s’agit pour nous d’avoir une première approche de ce que nous considérons comme des activités essentielles dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons.

La priorité est bien la protection de la santé des salarié-e-s et plus largement les populations. La santé prime sur l’économie.

La CGT condamne le chantage du patronat à la reprise, appuyé par le gouvernement et ses représentants. Toute activité qui ne concourt pas à la Santé ou à la satisfaction des besoins premiers et vitaux doit être arrêtée ou lorsque c’est possible, la production redéployée dans le cadre de la lutte contre le covid 19 et sa propagation. Ce qui inclut dans cette visée, la reprise d’activité pour des entreprises en cessation d’activité comme Luxfer par exemple. Comme le disent les experts pour enrayer la pandémie, la règle doit être le confinement. »

Lire la suite dans la liste indicative Cgt des activités essentielles.