La CGT dénonce avec force les pressions exercées par la direction de l’entreprise Bretagne Saveur, dont le siège est situé à Vitré (35), à l’encontre des salarié·es du site de Cuiseaux (71)
Le 9 septembre 2025, le président de l’entreprise a adressé un mail à deux salariées leur reprochant leur intention de participer à la journée de grève nationale du 10 septembre, prétendant ne pas être informé de cet appel. Or, non seulement un préavis national a bien été déposé par la CGT, mais un appel de branche couvre également les salarié·es de Bretagne Saveur.
Le 16 septembre, trois salariées ont formulé leurs revendications auprès de la direction de Bretagne Saveur et ont annoncé leur intention de faire grève à l’occasion de l’appel intersyndical et interprofessionnel du 18 septembre. Plutôt que de répondre à ces revendications légitimes, la direction leur a, une fois de plus, reproché leur démarche. Pire encore, elle les a accusées une nouvelle fois de « nuire à l’entreprise » mais aussi de faire « pression » sur la responsable du site. Pourtant, un salarié n’a aucune obligation légale de prévenir sa hiérarchie de son intention de se mettre en grève. (Article L2511-1 et L2512-2 du Code du travail).
La contradiction est flagrante : la direction, est directement destinataire des revendications, et accuse les salarié·es de ne pas prévenir la responsable du site… qui était manifestement au courant !
Ces pratiques constituent une remise en cause grave du droit de grève, un droit constitutionnel fondamental protégé par le Code du travail (Articles L2511-1 et L2512-2) et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (article 7). La CGT dénonce ces tentatives d’intimidation et exige de la direction de Bretagne Saveur :
• qu’elle respecte le droit des salarié·es à se mobiliser,
• qu’elle cesse immédiatement les pressions et accusations infondées,
• qu’elle engage un dialogue autour des revendications portées par les salarié·es.
La CGT assure l’ensemble des salarié·es de Bretagne Saveur de son soutien plein et entier et rappelle que ces tentatives d’intimidation ne feront que renforcer la détermination des travailleuses et travailleurs à défendre leurs droits.
La CGT ne laissera pas la direction intimider les salarié·es.